Quand prendre un crédit constructeur ?

Le crédit constructeur est la première solution qui s’offre à vous. Il est proposé par le fabricant de bateaux. En effet, la proposition de prêt bateau est directement inscrite dans l’offre. Chaque formule comporte les caractéristiques du bateau à vendre, le prix et le crédit. Lorsque vous obtenez la proposition de crédit, vous pouvez la signer immédiatement. Toutefois, le vendeur vous propose en moyenne 15 jours de réflexion pour finaliser l’achat ou pour vous rétracter. Pour obtenir un tel prêt, vous devez fournir au fabricant des pièces justificatives de votre identité, votre situation professionnelle et votre solvabilité. En effet, le vendeur doit pouvoir se couvrir en cas de failles. Le fabricant va ainsi vérifier vos sources de revenus et vos crédits en cours.

Dans quels cas choisir un prêt bancaire ?

Si vous ne souhaitez pas vous engager auprès du constructeur/vendeur, vous pouvez toujours demander un prêt bateau à la banque. De nombreux organismes financiers proposent des offres de prêt. D’abord, il y a le prêt classique ou prêt affecté. On peut aussi l’appeler directement prêt bateau. La somme du prêt est exactement le prix du bateau. L’argent est versé directement au vendeur une fois que vous avez obtenu la facture. Vous devez joindre celle-ci au dossier de demande de prêt. Si l’achat du bateau est annulé, le prêt le sera lui aussi.
Vous pouvez aussi contracter un prêt personnel. Contrairement au prêt affecté, il ne requiert pas de preuves d’utilisation des fonds alloués.
Dans les deux cas, vous voyez avec votre banquier la durée de remboursement, le taux d’intérêt et les éventuels frais associés. Si la somme obtenue n’est pas suffisante, sachez que vous pouvez contracter plusieurs crédits à la consommation pour financer l’opération.

Y a-t-il d’autres solutions de financement ?

Vous pouvez vous passer des banques classiques et opter pour une autre source de financement pour obtenir un prêt. Vous pouvez par exemple voir du côté des banques en ligne. C’est la solution la plus simple parce que toute l’opération peut être réalisée en ligne. Si vous n’avez besoin que de quelques sommes d’argent, vous pouvez vous tourner vers le prêt rapide. Vous pouvez en faire la demande en ligne sur des sites comme https://argentdirect.com/. Celle-ci est traitée le jour même et la somme est versée sur votre compte bancaire. C’est la solution la plus flexible puisqu’il n’y a pas de longues procédures administratives à réaliser. Il est à rappeler que le prêt instant est plafonné et n’est pas suffisant pour financer entièrement l’achat d’un bateau à moteur.
Outre les banques en ligne, il est aussi possible de contracter un crédit sur une plateforme d’échanges entre particuliers. Vous négociez ensemble de la somme et les conditions du prêt.

Le prix du bateau est un critère essentiel lors de son achat. Le coût de l’acquisition et les coûts d’entretien doivent également être pris en compte. Le deuxième élément à savoir concerne l’immatriculation. Sachez que le contenu du dossier à compléter dépend de votre situation : achetez-vous un bateau neuf (donc une première immatriculation) ou un bateau d’occasion (donc une nouvelle immatriculation). Notez enfin qu’il existe plusieurs matériels qui doivent obligatoirement et légalement se trouver dans votre nouveau bateau.

Prévoir les coûts ultérieurs

Oh que non ! Si vous pensez qu’il suffit de payer le prix du bateau et tous les frais afférant à la transaction pour que votre portefeuille soit libre ! Sachez qu’un bateau de plaisance engendre des coûts : l’entretien, la navigation, le « stationnement », la fiscalité et bien sûr l’assurance. Sur cette dernière, pour en avoir une idée, calculez une estimation d’un devis d’assurance bateau. Tous les frais engendrés par la possession d’un bateau peuvent plomber votre budget. Voilà pourquoi il est important pour vous de bien réfléchir avant de céder aux caprices de votre passion ou à l’appel de votre coup de cœur.

La question de l’immatriculation

La loi impose au nouveau propriétaire le respect d’une série de démarches administratives. La procédure exacte dépend de la longueur du bateau ainsi que de la puissance du moteur : inférieure ou égal à 7 mètres avec une puissance inférieure à 22 CV, supérieure ou égale à 7 mètres et absence de moteur, supérieur ou égale à 7 mètres avec une puissance de plus de 22 CV. Il s’agit d’une puissance fiscale en chevaux administratifs. Les informations concernant l’immatriculation sont à récolter auprès de la Délégation à la mer et au littoral rattaché au Ministère chargé de la mer et de la pêche. Enfin, pour les bateaux de plus de 7 mètres avec moteur, vous devez en plus faire une procédure en francisation.

2 épreuves

Tout comme l’examen du permis de conduire d’une voiture, celui du bateau de plaisance est structuré en 2 épreuves : une théorique et une pratique. Dans le cas de la voiture, https://www.codeclic.com/gratuit.php vous permet une préparation en ligne de la partie théorique. Pour le bateau, il est préférable de faire une préparation dans un établissement agréé et d’enrichir vos révisions en ligne. Naviguer en pleine mer est en effet assez complexe, surtout pour vous orienter. Un suivi par des professionnels est plus que primordial. L’examen est ouvert aux personnes âgées de 16 ans et plus.

Puissance et distance

Un voilier n’est pas éligible à ce permis dans la mesure où il n’est pas équipé de moteur. Dans le cas où il en possède un, qui demeure d’une utilité auxiliaire, il doit présenter plusieurs caractéristiques pour qu’il puisse être piloté par un détenteur du permis. D’autre part, le bateau de plaisance dont il est question ici possède une puissance motrice de plus de 4,5 kilowatts. Par ailleurs, que vous naviguiez en mer, sur un lac ou un plan d’eau fermé, votre permis vous permet d’aller jusqu’à 12 kilomètres à partir de la terre ferme. Au-delà de cette distance, il vous est nécessaire de prendre un permis plaisance option « côtière » avec extension hauturière. Notez enfin que, d’une manière générale, le permis plaisance est exigé pour piloter tout véhicule nautique à moteur. Ainsi, ne vous aventurez pas en mer sur une motonautique ou un scooter des mers sans ce document.

Faites une expertise du bateau que vous envisagez d’acheter

Avant d’acheter un navire, il est important de faire une expertise pour garantir l’investissement. Il y a ce qu’on appelle un expert maritime qui a pour rôle de donner des conseils aux futurs propriétaires d’un bateau. Dans son travail, l’expert aide l’acheteur à déterminer l’état réel du navire et à estimer son prix en considérant les frais de réparations nécessaires. C’est pour toutes ces raisons qu’une expertise est indispensable avant l’achat d’un bateau.

Choisir un bateau adapté aux conditions du bassin de navigation

Avant d’acheter un bateau, étudiez d’abord s’il est vraiment adapté aux conditions de l’eau sur lequel vous prévoyez de l’utiliser. Par exemple, si vous prévoyez de naviguer en Bretagne, il faut privilégier les navires de taille moyenne bien appropriés au fort marnage du pays. Par contre, si vous envisagez de naviguer en Méditerranée, vous devriez choisir un grand bateau résistant et bien équipé capable de traverser la mer pour rejoindre les pays comme la Corse ou l’Espagne.

L’emplacement du bateau au port

Avant d’acheter un bateau, pensez d’abord à son emplacement au port, car c’est souvent le problème que rencontrent les nouveaux propriétaires d’un navire. Ils ne parviennent pas à trouver de la place pour leur nouveau bateau, car les concessionnaires leur offrent généralement une place temporaire. Il est donc recommandé de s’inscrire à l’avance sur la liste des places de votre port ou penser à une solution alternative avant d’acheter un bateau.

Le permis côtier

Si vous prévoyez de piloter vous-même votre bateau, n’oubliez pas de penser au permis. En effet, le permis est indispensable pour les bateaux équipés d’une VHF fixe. Donc, si vous envisagez d’acheter et de conduire ce genre de bateau, pensez d’abord à obtenir un permis de plaisance option côtière ou un certificat restreint de radiotéléphoniste qui vous permettra de naviguer à l’étranger.